L’année dernière, la Cour suprême des États-Unis a publié une série de directives sur la manière dont les tribunaux doivent procéder lorsqu’ils entendent des affaires d’insolvabilité. Chaque tribunal est censé suivre l’un d’un ensemble de scénarios similaires, qui prennent généralement la forme d’une action civile intentée par le public contre le créancier. L’objectif est de faire en sorte que le public ait son mot à dire sur ce qu’il advient de son argent.
Mais dans des situations souvent difficiles où le public n’a pas ou peu son mot à dire, le tribunal peut également se concentrer sur la résolution de l’affaire elle-même. En d’autres termes, les conditions d’une liquidation judiciaire sont différentes de celles qui s’appliquent à une réorganisation de la faillite. Les exigences relatives à une liquidation judiciaire s’apparentent davantage à celles d’une faillite, plutôt qu’à une procédure de faillite.
Cela signifie que le tribunal devra prendre une décision fondée sur les besoins du débiteur individuel, et pas seulement sur les exigences légales du dossier.
Qu’est-ce qu’une liquidation judiciaire ?
Une liquidation judiciaire est un type de faillite qui implique qu’une partie verse à un représentant de l’autre partie une compensation monétaire en échange du droit de continuer à faire des affaires comme d’habitude avec la tierce partie.
En général, un tribunal entendra une affaire dans laquelle le débiteur possède plus d’une entité commerciale ou a plus d’une personne associée à lui. Dans une liquidation judiciaire, chaque partie à l’affaire a un représentant qui est censé représenter toutes les parties concernées.
Dans une liquidation judiciaire, le représentant de l’entité publique est le créancier qui tente de recouvrer le paiement dû au tiers. Le représentant de l’entité commerciale est le débiteur, qui tente de recouvrer le paiement du tiers.
Comment procéder dans une affaire de liquidation judiciaire ?
Le tribunal mène l’audience dans le cadre d’un procès sans jury. Étant donné qu’il n’y a pas de jury au tribunal, celui-ci fera généralement appel à un panel, ou groupe de quatre avocats. Le juge rendra la décision initiale, qui fera l’objet d’un appel.
Avant l’audience, l’entité publique et ses représentants doivent déposer une plainte contre l’entité privée, auquel cas l’entité publique, représentée par son représentant au sein du panel, siégera au tribunal. Si l’entité privée conteste également la présence d’un représentant au sein du panel public, alors l’entité publique aura le droit d’appeler un témoin contre l’entité privée.
Que se passe-t-il lorsque le tribunal entend l’affaire ?
Avant que le tribunal n’entende l’affaire, il examine le dossier et le droit des parties pour voir s’il y a un chevauchement entre les affaires. Si tel est le cas, le tribunal considère l’affaire comme une seule et même affaire.
S’il n’y a pas de chevauchement, le tribunal suivra les mêmes règles qu’une affaire de faillite et rejettera l’affaire sans examiner le bien-fondé des demandes. Le tribunal enverra aux parties un mémoire décrivant les faits de l’affaire, le droit de l’affaire et les faits démontrant l’absence d’harmonie.
Les décisions d’une liquidation judiciaire
Le tribunal tiendra compte des facteurs suivants pour décider d’accorder ou non une demande de certiorari :
– L’affaire concerne-t-elle une question d’importance publique générale ?
– L’affaire porte-t-elle sur une question qui a fait l’objet d’une IP/immobilier et qui n’a pas déjà fait l’objet d’une solution approuvée par le tribunal ?
– L’affaire concerne-t-elle une partie qui n’a pas encore été jugée responsable ?
– L’affaire concerne-t-elle une partie qui risque d’être jugée responsable ?
– L’affaire concerne-t-elle une partie qui a accepté d’arbitrer ou de régler l’affaire ou de conclure un compromis ou un accord avec l’autre ou les autres parties afin de parvenir à un accord ?
– Le tribunal est-il compétent pour connaître de l’affaire ?
– L’affaire relève-t-elle de la compétence du tribunal ?
– Une partie peut-elle déposer une motion de prorogation ?
– Le tribunal peut-il accorder une autorisation supplémentaire pour déposer des observations ?
– L’affaire est-elle accordée en partie ou refusée en partie ?
Conclusion
Lorsqu’un tribunal annonce qu’il va statuer sur une affaire, il prend en compte de nombreux facteurs, notamment la nature de l’affaire, la nécessité de rendre un jugement et l’état du droit tel qu’il existait le 9 novembre 2001.
Par exemple, si le tribunal détermine que l’affaire ne concerne pas une question d’importance publique générale, il ne se prononcera pas sur cette affaire. Elle rendra simplement une ordonnance d’annulation.
Si la cour détermine que l’affaire implique une question qu’elle n’a pas encore abordée, elle émettra une demande de certiorari et enverra aux parties une lettre unique de décision reconnaissant les décisions de la cour.